Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les aventures du Victory
Derniers commentaires
Catégories
12 août 2011

Prologue partie 5

Précédés par le soldat en charge de les prévenir, Malhax et Dejond marchèrent un court moment à travers le dédal de ruelles qui séparaient la chambre du commender à la prison lunaire.

 En chemin, Ils passèrent par le grand marché de la colonie. Il s'agit d'un hangar de plusieurs centaines de mètres dans lequelle on retourve toutes sortes de marchant. C'est ainsi qu'une honnête mère de famille pourra trouver des légumes hydroponiques, les protéines essentiels ou encore des mets raffinées et rares tels que les pistaches, les pommes, le miel, le beurre ou encore certains fruits de mer que l'homme n'a pas totalement détruit au court de sa quête du profit. Comme tout temps, les marchés sont les lieux de commerces et de rencontre par excellence. Au détour d'une allée nous retrouverons ici le marchant de légumes, là le vendeur du nouveau produit miracle qui hurle à qui veut l'entendre que sans son détache tout la vie sera moins belle.

Mais, nos deux héros n'ont pas le temps de faire leur course, d'un pas pressé ils se rendent directement vers l'extrêmité Est du hangar, juste en face se trouve la prison de la colonie. C'est l'un des plus vieux batiment  construit sur la Lune. Lorsqu'il avait été décidé de construire une colonie, cinquantes ans plus tôt, les dirigieants de l'époque sachant qu'une nouvelle vie attire imanquablement tous types d'individus, avaient voulu disuader les criminels en puissances en construisant une batisse impressionnante.

Haut de dix étages, long d'environ deux cent dix mètres, La prison coloniale signalait clairement que la justice serait implacable pour qui ne respectait pas les lois. Le bâtiment était répartit en plusieurs étages, le rez-de-chaussée étant destinées à l'administratif, au première étage se trouvait le tribunal, les sept autres étages étant réservé aux détenus. Le dernière étage est quand à lui aux prisionnés d'importances.

Malhax et Dejond se dirigèrent directement dans le secteur haute sécurité. Là, un caporal poussa sur une série de boutons qui permirent à un sas, séparant le couloir de haute sécurité du hall, de se remplir d'air. Ce systhème évitant tout risque d'évasion, les détenus étant séparés de la "civilisation" par un vide d'air qu'il est impossible de franchir, avait été créé pour réduire le nombre de personnel détaché à la surveillance des prisonniers.

Une fois franchis le sas, les deux officiers marchèrent quelques dizaines de mètres le long du couloir de surveillance, sans jetter un regard sur les  détenus, les deux hommes s'arrêtèrent devant la cellule numéro J18.

Quand la porte s'ouvrit, laissant apparaître un être d'environ un mètre quatre-vingt et très poilu. Instectivement William Malhax qui reconnu un Providien chercha son arme de service normalement pendante à son ceinturon. Heureusement pour le prisionnier les armes sont interdites à l'intérrieur du bâtiment et son arme était resté au rez-de-chaussée.

Dejond, bien moins impulsif que son second, posa la main gauche sur l'épaule de William, comme pour l'inviter à se calmer. Il se tourna et contempla un bref instant le captif. Sur son uniforme, il distingua les signes de la chancellerie accompagnés de deux scarabés Cortex séchés sur les épaules. Le Commender Dejond avait étudié de prêt la civilisation providienne. Il savait donc que les scarabés Cortex, sorte de très grosses fourmis avec coquilles, sont les symboles du pouvoir. Le Providien qui se trouvait là ne pouvait donc qu'être un membre du gouvernement.

- Qui êtes-vous et que venez-vous faire ici ? Demanda Malhax sortant par la même occasion Casimir de ses pensées.

Le Providien, resté immobile tout ce temps, approcha de quelques pas et son visage apparu à la lumière.

- Je m'appel Wi-Dadou, je suis le chancelier suprême de la nation Providienne et je suis vennu vous proposer mon aide!

Publicité
Commentaires
Newsletter
Publicité
Les aventures du Victory
Archives
Publicité